Les préjugés sur la caméra nomade
Préjugé n° 1 : placer des caméras nomades nuit à la liberté des individus
Il s’agit de l’argument majoritairement avancé par les détracteurs des systèmes de vidéosurveillance et plus récemment de l’usage de caméras nomades. Ces derniers dénoncent un certain « flicage » ordonné par les communes et se sentent menacés dans leur droit d’être libre. Pourtant, il faut savoir que, suite à un récent sondage, près de 80 % des personnes interrogées sont « favorables ou très favorables au développement de la vidéosurveillance dans les lieux publics pour lutter contre l’insécurité et le terrorisme ».
Ce préjugé ne peut pas tenir face au besoin de sécurité accrue des Français. Il faut en effet considérer le problème à l’inverse : plutôt que de penser qu’un système de caméras nuit aux libertés individuelles, il faut se dire que ce dernier protège justement ces libertés. En dissuadant et en réprimant les actes malveillants, les administrés peuvent poursuivre leurs activités comme bon leur semble sans avoir à craindre la délinquance et les incivilités (pollution, agressions, vols, comportement dangereux, etc.). Lorsque l’on n’a rien à se reprocher, c’est une façon de se sentir plus serein dans sa commune.
Préjugé n° 2 : l’installation de caméras nomades est onéreuse
Le budget des mairies est limité et, bien souvent, les administrations pensent que l’installation de systèmes technologiques a un coût important. Pourtant, il faut savoir que la caméra nomade est au contraire un système très économique. Tout d’abord, de par sa fonction mobile, il suffit de 3 caméras nomades pour couvrir jusqu’à 10 points identifiés comme sensibles. Ensuite, il faut savoir que la mise en place d’un système de vidéosurveillance, intégrant une ou plusieurs caméras nomades, ne nécessite pas de travaux préalables.
En effet, il n’y a pas besoin de réaliser des travaux de voirie, de construction, de démolition ou d’entretien d’espaces verts pour que le dispositif soit fonctionnel. Il n’est pas non plus nécessaire de demander une étude avant d’installer le dispositif. Le matériel est hautement qualitatif et garanti pendant 3 ans. Le tarif très intéressant permet donc, au contraire des idées reçues, d’alléger puis de réduire le coût d’accessibilité à la vidéoprotection. Il est également important de noter qu’équiper sa commune de caméras nomades c’est aussi faire une économie non négligeable en réduisant les dépenses humaines et environnementales liées à la gestion des déchets.
Car les dépôts sauvages d’ordures coûtent très cher aux villes et villages qui doivent affecter des agents et du matériel supplémentaire pour les traiter. Grâce aux caméras nomades, les dépenses sont imputées à l’auteur des faits et non à la commune. L’installation de caméras nomades est donc rentable et économique une fois effectuée. De plus, elles coûtent bien moins cher en installation que leurs homologues fixes. Si elles n’ont pas pour vocation de remplacer les systèmes fixes très présents dans les communes françaises, elles permettent de les compléter en agissant là où l’on ne les attend pas et en réduisant massivement l’effet plumeau souvent redouté.
Préjugé n° 3 : l’usage de caméras nomades est complexe à gérer
Il s’agit d’un des préjugés majeurs qui freine souvent les communes à s’équiper. Pourtant, la technologie ne cesse d’évoluer et la vidéosurveillance est bien loin d’être laissée pour compte. En ce sens, il n’est aujourd’hui plus nécessaire d’affecter une personne à 100 % au visionnage des images captées. Il suffit que la personne habilitée soit en mesure de consulter le flux et de le transmettre aux agents compétents en cas de problème spécifique.
Il faut savoir que les systèmes de vidéosurveillance sont de plus en plus innovants et intelligents, et donc capables de fonctionner pratiquement en toute autonomie. Les réglages permettent d’être alerté en cas de besoin comme lorsqu’il se produit un souci d’alimentation électrique. Et même dans ce cas-là, vous avez le temps d’agir, car la caméra peut encore fonctionner 24 heures sur batterie.
Préjugé n° 4 : les caméras nomades sont peu performantes
Il est coutume de penser que la caméra nomade est moins performante qu’un système fixe. C’est une erreur ! Si les boîtiers sont légers, compacts pour être facilement manipulables, ils n’en restent pas moins robustes et les images transmises sont de très bonne qualité, de jour comme de nuit. Les caméras 4K offrent une haute résolution pour un flux vidéo net et précis. La vision infrarouge permet de filmer dans l’obscurité totale et de fournir des détails même en pleine nuit.
Préjugé n° 5 : la caméra nomade n’a qu’un rôle dissuasif
Bien sûr, les systèmes de vidéosurveillance peuvent être utilisés comme un bon moyen de dissuasion, mais si la dissuasion était leur seule fonction, l’usage de caméras factices serait suffisant. La caméra nomade sert à assurer le confort des administrés, leur sécurité personnelle et celle de leurs biens.
Elle est également utilisée pour recueillir des preuves en cas de litige ou pour identifier des fauteurs de trouble. La caméra nomade peut être déplacée au gré des besoins et donc agir là où on ne l’attend pas. Elle permet donc de faire sensiblement baisser la délinquance et de restaurer la tranquillité dans nos communes.
Comme nous l’avons vu dans cet article, la vidéosurveillance est devenue plus intelligente grâce aux progrès technologiques, et elle peut aujourd’hui offrir toute une série d’avantages. Si des limites pouvaient exister il y a quelques années, de nos jours et bien que tenaces, les préjugés sur la caméra nomade ne sont pas justifiés. Elle s’avère même être d’une grande aide pour permettre aux villes et villages de retrouver calme et tranquillité.